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BIENNALE 2023
Tourrettes sur Loup

            ART & NATURE

Du 29 avril au 30 septembre 2023, la Fondation Rampp présente, en partenariat avec la mairie de Tourrettes-sur-Loup, les lauréats de son prix ART & NATURE.  Dans ce  beau village médiéval, perché sur son rocher, l’art s’inscrit avec passion dans cette Biennale hors du commun. Pendant plusieurs mois, des artistes de renommée internationale installent leurs visions poétiques au cœur du village. Les visiteurs sont invités à renouer avec l’émerveillement au détour des ruelles, dans les jardins d’une bastide, sous un pont romain ou dans un château médiéval  pour nous faire entrer dans un rêve, comme une louange à la nature.
 

Cette Biennale 2023 nous incite à admirer, découvrir et réfléchir sur notre relation avec l’Art et la Nature. Un dialogue prend forme devant des scènes émergentes et nous  révèle l'intime en nous, la lumière et le mystère.

Avec les artistes :
CHARLES LE HYARIC, ISA BARBIER, SYLVAIN NAHMIAS,
DANIEL VAN DE VELDE et HORTENSE HÄUSSLING-FOURNEAU.

 

Commissaire d’exposition : ULRICH RAMPP

 

Horaires Château Mairie :  Lundi - vendredi     8:30 - 12:30, 14:00 - 17:30

      Samedi, dimanche, jours fériés    10:00 - 12:30, 14:00 - 17:30

Bastide aux violettes :  Lundi - samedi 10:00 - 12:30, 14:00 - 17:30

Entrée gratuite    www.tourrettessurloup.com ou
+33(0)4 93 24 18 93 ou
04 89 87 73 30

ART & NATURE                                                                                      Biennale 2023

 

L’art peut-il se mettre au service de la nature ? En d’autres termes, est-il capable de provoquer un questionnement, une ouverture ou une sensibilisation conduisant à une nouvelle relation avec elle ? Peut-il être un vecteur si puissant qui ouvre nos portes verrouillées, touche notre âme et nous entraîne  vers des dimensions d’émerveillement ?
 

C’est bien sur ce paradigme que se déploie la biennale 2023, nous invitant à nous reconnecter aux merveilles de la création, au vivant dans chaque chose, et à réveiller en nous le besoin de beauté et de l’harmonie.  
 

En effet, l’art a cette capacité de provoquer nos sens, notre sensibilité, notre ressenti pour nous faire découvrir de nouveaux espaces en nous et autour de nous. Notre regard ordinaire s’élargit et se transforme, nous donnant soudain accès à un monde vivant, empli de merveilles. Car c’est bien le Vivant qui nous guide et nous donne ce nouveau regard. Un arbre n’est plus simplement du bois de chauffage mais le gardien du lieu. Cette capacité d’émerveillement, propre aux enfants, nous l’avons perdue avec notre rationalisme moderne. 
 

Le vivant dans l’art comme dans la nature se ne vit pas avec la tête mais avec un cœur ouvert. C’est une expérience à vivre pleinement. Ressentez-vous les fines vibrations énergétiques dans votre dos, quand vous traversez la grotte de Charles ou admirez la cascade de plumes d’Isa ? L’étonnement émerveillé devant les œuvres de Sylvain ou devant la transparence des couleurs de Hortense ? Et avez-vous essayé de capter le soleil à travers les arbres creux de Daniel ? Autant d’œuvres artistiques, autant de rencontres avec l’invisible.
 

Grâce à l’aperçu du Vivant, le monde change sous notre regard et nous enchante par la découverte du miracle dans toute chose.

                                                                         

  Ulrich Rampp
                                                              Commissaire de l’exposition 

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Le parcours

Les artistes et les lieux

1 - DANIEL VAN DE VELDE, « Traverser », passage piétons - chemin de la Bourgade

2 - CHARLES LE HYARIC, « La fenêtre », pont romain

3 - CHARLES LE HYARIC, « Le nid avec le rocher en or », porche d’entrée Château-Mairie

4 - CHARLES LE HYARIC, « La grotte » hall entrée Château-Mairie

5 - ISA BARBIER, « Double sens » , cage d’escalier Château-Mairie

6 - Sylvain Nahmias, « Ventus pictor », Espace muséal 2ème étage Château-Mairie

7 -  Hortense Häussling-Fourneau ,  « Le vivant merveilleux », espace muséal 2ème étage Château-Mairie

8 - DANIEL VAN DE VELDE, « S'ouvrir », La Bastide aux violettes

9 - DANIEL VAN DE VELDE , « S'échapper », place de la libération

Entrée gratuite    www.tourrettessurloup.com ou 04 89 87 73 30

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UN CHANT DU MONDE
 

Charles Le Hyaric est né en 1987 à Paris. Diplômé de l’École Supérieure d’Art Graphique Penninghen en 2010, il étudie ensuite aux Beaux-Arts de Paris. Il vit et travaille aujourd’hui à Marseille.

Sa démarche artistique place la nature au cœur du sujet qui se fait autant matière à rêver que matière à réflexion. L’imaginaire poétique, la matière et son contexte sont à la fois prétexte et sujet principal à se questionner sur la perception de la nature, comment l’appréhender,  la penser et la vivre.

L’univers créé par l’artiste est à la fois un univers rêvé et un champ de réflexion aux propositions multiples. Pour Charles Le Hyaric, construire une œuvre, depuis la plus légère jusqu’à une installation monumentale et pénétrable telle qu‘une vaste grotte dont les contours sont construits de centaines de feuilles de papier calque et dont l’espace vide et lumineux est indéfinissable, c’est à la fois solliciter nos sens et nous introduire subtilement dans le mystère.

Tel un alchimiste, l‘artiste présente une dimension hors du temps, dans laquelle sont ainsi suspendus ses travaux. Le spectateur ne peut que ressentir comment sa propre expérience personnelle s‘élargit en contemplant ces œuvres. Elles nous incitent à admirer, découvrir et réfléchir sur notre relation à l’Art et la Nature. Un dialogue prend forme devant des scènes émergentes et nous  révèle l'intime en nous, la lumière et la merveille.

Charles nous explique : Regulus / Grotte.
L'émerveillement est pour moi l'essentiel, il met les sens au premier plan. Cela permet de repenser de nouveaux liens avec la nature. Ce que je cherche dans mes installations que je nomme « jardins », ce sont des atmosphères, des formes vivantes, un monde en suspens qui nous renvoie à de multiples images qui nous semble étrangement proches. Dans Regulus une lumière extérieure laisse apparaître la transparence du papier calque, dessinant des lignes sinueuses et organiques, lourdes comme de la roche et aériennes comme un nuage. Je souhaite que le spectateur soit plongé dans un état de contemplation. Les propositions sont multiples (grotte, nuage, iceberg), chacun est libre de se projeter dans son univers mental et de créer ainsi sa propre narration, son rapport au monde.
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Orion / Le nid
Le nid est pour moi un monde fantastique, c'est le lieu du vivant, de la reproduction, de la cabane perchée dans les arbres, le royaume des oiseaux. Il nous renvoie aux origines, au monde animal, à nous même. Orion s'inspire directement des nids de cigognes, dans lequel est niché un rocher doré. Curiosité - étrangeté, le spectateur est amené à se questionner. Je joue avec les formes connues et les entrecroise, invitant le spectateur à tisser des liens entre apparences, certitudes, projections, frontières entre fiction et réalité.
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Ouverture / Toile
La toile suspendue sous le pont ouvre l'entrée de la biennale. Étendard flottant, qui dialogue avec le vent, la pièce se veut comme le prologue du parcours. Une ouverture découpée au centre renvoie à la métaphore de la fenêtre, d'une porte qui s'ouvre sur le monde, qui marque le début du parcours dans le village.

 

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L’ART DU TEMPS


Isa Barbier expose depuis les années 90, en France et à l'étranger. Ses œuvres, principalement des installations éphémères in situ, s'intègrent aussi bien dans des lieux chargés d'histoire que dans des galeries, des foires (Bruxelles, Genève, Art Paris) ou des musées : musée Gassendi et le CAIRN, Digne-les-Bains - musée Ziem, Martigues - Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence, Abbaye de Silvacane, MAMAC Nice, mais aussi à Hong-Kong, en Suisse et aux Émirats Arabes Unis.

« Un bluffant spectacle de plumes bruissant dans le poids du rien comme des poussières d’atomes, qui sculptent la brûlure du temps, cet instant fragile suspendu comme un souffle entre l’hier et ce qui peut advenir ». Travail qui articule organique et géométrique, sensualité et rigueur, à la fois graphique et spatial dans un souci d’économie.

Cette œuvre fragile est née des éléments recueillis sur  le sol et qui sont élevés à nouveau dans l’espace. L’œuvre requière des temps longs de cueillette dans la nature. Comme ferait un nomade, ne laissant pas de traces, dans une déambulation méditative…

Chaque œuvre inscrite dans un cycle d'apparition et de disparition est unique. Elle est détruite à l'issue de l'exposition et ses éléments, comme des atomes, renaitront en une nouvelle sculpture. Elle peut aussi devenir une Chevelure, mémoire de l’œuvre ou comme dans la légende, une offrande.

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Isa nous explique :

"Double sens", lien entre terre et ciel, est composée d'éléments ramassés dans la nature et élevés à nouveau dans l'espace. Cette œuvre attire l'attention du "regardeur" sur la fragilité, sur la beauté de l'infime et sur la sublime impermanence du monde. 

 

Double sens

plumes de goéland, oie, pintade, fil, cire

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VENTUS PICTOR
 

Sylvain Nahmias est né à Paris en 1967. Navigateur à la voile depuis l’enfance, il suit des études à l’École Supérieure des Arts et Techniques de Paris puis s’oriente vers la scénographie et la création de décors de cinéma.

Son expérience de marin et de scénographe lui permet de nouer une relation intime avec la mer et le vent, source de son inspiration, de sa créativité et de son engagement pour la nature.

Il conçoit des machines éoliennes destinées à capter les mouvements du vent et les installe dans des sites naturels remarquables. Posées ou suspendues au-dessus d’une toile, ces machines avec lesquelles il développe une écriture abstraite calligraphique, sont construites sur le principe des girouettes et des mobiles. Elles captent, enregistrent et transcrivent la variabilité du vent, son intermittence, son imprévisibilité.

Composées de bouts de bois, de ficelle, de bâtons d’encre de Chine, d’arceaux de plumes, de traceurs et goutteurs de toutes sortes, elles entrent en interaction avec les autres éléments - la pluie, les flux de la marée, le soleil, l’humidité, la sécheresse...

Sur la toile exposée au vent, se révèlent des paysages abstraits élaborés par les forces dynamiques et les vibrations en mouvement. Le vent vivant et créateur.

Ventus pictor...

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L’AXE DE L’UNIVERS
 

Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon, Daniel van de Velde vit entre le Var et la Loire-Atlantique. Il a participé à de nombreuses manifestations artistiques en relation avec les problématiques du paysage et de l’environnement, en France et à l'étranger.

L’artiste se plait à dévoiler une esthétique qui nous met en lien direct avec le cosmos. En effet, prendre un arbre tombé suite aux intempéries et le sculpter pour lui redonner forme en accentuant sa dimension solaire, c’est aller dans le sens d’une perception qui interagit avec la terre conçue comme un être vivant.

« Présence obsédante et pourtant légère, l’arbre, dans l’œuvre de Daniel Van de Velde, semble s’être délesté de sa charge millénaire d’affects et de symboles, en même temps qu’il s’est vidé de sa substance. Ni totem, ni colonne, l’ «axe de l’univers » flotte désormais, affranchi de toutes les anciennes cosmogonies. Tantôt suspendu à des filins, tantôt posé, presque négligemment, entre une fourche d’arbre, il est toujours travaillé dans le scrupuleux respect de sa forme initiale et néanmoins, de façon paradoxale, à l’encontre de toute idée d’enracinement. » Colette Garraud

 

 

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Daniel van de Velde

Traverser - passage piétons, chemin de la Bourgade

Tronc (Pin Douglas) segmenté et évidé 

Dimensions : 40 x 35 x 390 cm 

Poids : 40 kg
Année de réalisation : 2022/2023

S’échapper - place de la libération

​Tronc (Pin Maritime) segmenté et évidé 

Dimensions : 85 x 80 x 390 cm

Poids : 70 kg

Année de réalisation : 2018

 

S’ouvrir - La Bastide aux violettes

​Tronc (Chêne) segmenté et évidé 

Dimensions : 65 x 70 x 390 cm

Poids : 96 kg

Année de réalisation : 2013/2023

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Le Vivant merveilleux

Née à Paris, Hortense Häussling-Fourneau évolue dans un milieu à la fois scientifique et artistique. Après l'Ecole Met de Penninghen, elle entre à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs à Paris. Elle rencontre celui qui sera son maître, Juan-Luis Cousiño, et fonde avec lui l’Atelier Héos regroupant des artistes d’horizons différents. Elle est sollicitée pour de nombreuses expositions et réalisations de par l’Europe.

Animée par son amour pour la Nature, l’artiste tente de rendre visibles les paysages et les forces composant le Vivant, comme un pont vers l'invisible. De ses toiles à l'huile pleines de feu, l'art se livre dans sa plus merveilleuse expression. Un vent de fraicheur souffle et rend témoignage de la lumière.

La peinture est portée à sa quintessence et elle touche à la pureté du Vivant. 

On ne fait pas que contempler les œuvres d'Hortense, on se nourrit  des formes et des couleurs, des odeurs et des senteurs... on se nourrit de ses révélations et on se découvre Un et participant du Tout.

Ainsi, au moyen de formes belles et de couleurs pures, l'artiste transmet la force et la subtilité de la Nature, renforçant ainsi la conscience que nous en avons, et augmentant le respect et l'amour que nous lui portons. La démarche artistique se fait ainsi tentative pour saisir le mystère de la vie.

Après plusieurs années en Allemagne, Hortense Häussling-Fourneau est revenue sur ses terres du Pays Basque où elle réside actuellement.

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Hortense nous explique :

​Émerveillée par le Vivant dans toutes ses facettes, j’ai le profond désir d’en capter la Beauté dans sa lumière et sa force et de la faire partager afin qu’elle demeure au-delà du Temps.

Non pas reproduire la Nature mais, face à un paysage, un fruit, une fleur, dans une attitude d’humilité, en percevoir les forces qui s’opposent et grands courants d’énergie et les exprimer.
Grace à l’élan d’amour qui m’anime je tente de les saisir tout en les équilibrant. Pour cela j’utilise des moyens formels ayant toujours existé, les lignes de forces qui entourent les formes – jeu entre l’ombre et la lumière- et les couleurs primaires et secondaires- première fraction de la lumière dans le prisme.
Dans un portrait je ne cherche pas à flatter la personne mais à révéler son être profond, sa beauté intérieure .


Je m’inspire des Hautes Époques, quand l’Art était une expression de l’Être et non de l’Ego. Je vois mon rôle en tant qu’Artiste de déceler la lumière cachée au cœur du sujet même le plus sombre et le plus douloureux et ainsi devenir bénéfique au spectateur. Pour moi l‘Art est une forme de louange à travers les sens.

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